Comment collaborer à l’animation de la messe ?

Participer à la messe, répondre aux prières, chanter, se déplacer dans les processions, ce sont là les principales manières d’être présent à la messe. On peut aussi collaborer en faisant une lecture, en chantant dans la chorale, en conduisant le chant de l’assemblée, en s’occupant de la sonorisation, du fleurissement de l’église, de l’accueil à l’entrée, de la garderie des petits enfants…


Les animateurs de chant liturgique

Au cours des célébrations, peut intervenir, face aux fidèles, une personne qui invite l’assemblée à chanter. Elle est là pour soutenir et guider le chant quand cela est nécessaire. Elle entonne les chants d’une voix juste et distincte, son geste est sobre et efficace, sans surcharge inutile. Elle donne le départ, entretient si besoin la pulsation, et relance les phrases pour que l’assemblée puisse chanter d’un seul cœur. Lorsque les réponses sont brèves et chantées spontanément pas l’assemblée, le geste est inutile.
Ce chantre-animateur, par son attitude et sa compétence, contribue à la prière et à rendre la célébration plus festive.

Les chants de la messe
On sait par des témoignages nombreux que les assemblées chrétiennes ont chanté dès la naissance de l’Église. Cela s’est d’abord transmis par tradition orale en Orient, et par les manuscrits du chant grégorien en Occident. Les évolutions culturelles ont ensuite progressivement réservé le chant, en latin, à des petits groupes et des chantres.
Le concile Vatican II a relancé le chant de l’assemblée dans la liturgie et dans les langues locales.
La musique apporte à la célébration l’aspect festif dont elle a besoin, et elle offre à l’assemblée un moyen privilégié de participation. Mais elle permet d’abord au croyant d’être présent, corps et esprit, elle favorise la mémoire et elle permet au rituel d’être plus parlant.


L’art floral au service de l’animation de la liturgie

L’art floral au service de la liturgie s’inscrit dans la démarche de prière de la communauté. La présentation générale du missel romain dit seulement en son numéro 279 : « L’ornementation de l’église doit viser à une noble simplicité plutôt qu’’à un luxe pompeux. »
Si l’art floral veut être au service de la liturgie, il doit servir à la présence du Christ, dans l’assemblée, dans le ministre, dans la parole et dans l’eucharistie. Cela se fera selon le lieu (architecture, mobilier), selon le temps liturgique et la saison, selon la fête (du Seigneur, de la Vierge Marie, du saint patron ou d’un dimanche du temps ordinaire), mais en ayant toujours comme axe prioritaire, ces quatre modes de présence du Christ dans la liturgie et les divers lieux qui les manifestent : l’accueil pour l’entrée de église où la nef pour l’assemblée, l’ambon pour la parole, le chœur, l’autel pour l’eucharistie, la croix, telle statue, le lieu de la Sainte Réserve, etc.. Mais on se rappellera ici qu’un lieu n’est pas isolable ; un ambon, un autel, une croix ne sont jamais seuls : ils font partie d’un espace ; en florissant un lieu précis, c’est tout l’espace que l’on fleurit. Tout peut-être fleuri, mais pas tout à la fois. Trop de fleurs tuent les fleurs !