En descendant de la petite route à la sortie de la forêt ,
l’intérieur de l’église a été rénové avec sobriété: le baptistère et et passant près du lavoir et du calvaire, on découvre le deux hauts piliers de pierre à l’entrée; la voûte arrondie de la chevet de l’église entre les arbres.
Face au village, s’élève nef sur charpente apparente est peinte en blanc, comme au-dessus des croix du cimetière son pignon surmonté du l’abside en «cul-de-four» soulignée de fines nervures et clocher d’ardoises. colonnettes. Les stalles au premier rang et les boiseries de la nef sont du XVI°s.

La Vierge souriante sur l’autel est en bois, comme derrière elle le beau Christ ancien fixé au fond du choeur. Ainsi, d’un même regard, Notre-Dame de la Nativité est associée à l’image douloureuse de la crucifixion, signe de sa participation au mystère de la Rédemption.
La Cène, figurée sur le devant de l’autel, évoque enfin, l’institution de l’Eucharistie, qui prolonge la présence de Dieu parmi les hommes, dans notre monde d’aujourd’hui.

Dans sa simplicité, chaque église de nos villages, participant à la vie de la paroisse et du diocèse, est un témoignage vivant de la chrétienté.
On remarquera le pavage ancien du choeur en carreaux imbriqués de plusieurs couleurs. A ce décor répond le dessin géométrique des vitraux modernes ornant les fenêtres en plein cintre. De l’extérieur, on distingue au chevet leur entourage de pierre calcaire et la trace d’une ancienne porte rebouchée avec une niche qui abritait autrefois une statuette.